9 September, Bordeaux: Meeting with Salah Hamouri

Monday, 9 September
8:00 pm
Municipal Athenaeum
Place Saint-Christoly
Bordeaux, France
Facebook: https://www.facebook.com/events/2379026099007887/

Palestine 33 is organizing a meeting with French-Palestinian lawyer Salah Hamouri, with the support of UJFP Aquitaine, MRAP 33, ARAC 33, Solidarity 33, NPA 33, Allies of Peace, PCF 33, UD CGT 33, EELV, PG 33, MCJF 33, Ensemble! 33, AC! Gironde and LDH 33.

Salah Hamouri’s life story is emblematic of the situation of hundreds of Palestinian prisoners. He was jailed twice by the Israeli occupation. Come to learn much more about this situation and the struggle of Palestinians held behind bars!

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Palestine 33 organise une rencontre avec l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, avec le soutien de L’UJFP Aquitaine ; le MRAP 33 ; l’ARAC-33 ; Solidaires 33 ; NPA 33 ; Les Alliés de la Paix ; le PCF 33 ; l’UD CGT 33 ; EELV ; PG 33 ; MCJF 33 ; Ensemble! 33 ; AC! Gironde et la LDH 33.
Les organisations seront ajoutées au fur-et-à-mesure de l’annonce de leur soutien…

Salah Hamouri, dont le vécu est emblématique de la situation de centaines de prisonniers palestiniens, a été incarcéré à deux reprises en Israël sur ordre du gouvernement. Né d’une mère française et d’un père palestinien de Jérusalem, c’est en mars 2005 que les autorités militaires israéliennes l’arrêtent lors d’un contrôle d’identité, et qu’il est inculpé pour avoir prétendument projeté de tuer un rabbin et pour son appartenance au Front populaire de libération de la Palestine, puis condamné à 14 ans de prison.
En France, l’AFPS, des élus, associations et partis politiques créent des comités de soutien à Salah, dont un en Gironde, pour protester contre cette condamnation. Il sera libéré en décembre 2011 avec 550 autres prisonniers dans le cadre de l’échange « Gilad Shalit », conclu avec l’Égypte.
En avril 2012, pour nos « 8 heures pour la Palestine », Salah Hamouri, récemment libéré, était venu témoigner sur son parcours et de la condition des prisonniers politiques palestiniens.
Après sa sortie de prison, il suit des études de droit et devient avocat en août 2017. Salah sera de nouveau arrêté à son domicile à Jérusalem-Est dans la nuit du 22 au 23 août 2017 et placé en détention administrative pour une période de 6 mois (renouvelable indéfiniment) car soupçonné d’avoir renoué avec une organisation politique illégale : le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP). Le 24 octobre 2017, la Cour suprême d’Israël estime que Salah Hamouri est « un haut responsable d’une organisation terroriste » et « constitue bien un danger important et réel pour la sécurité publique », et que « la détention administrative pour la période donnée est justifiée ».Après treize mois d’incarcération, il sera libéré le 30 septembre 2018.
En décembre 2013 il déclarait : « Voilà deux ans que j’ai retrouvé la liberté, après sept années passées en prison. Ce jour-là, en respirant ma première bouffée d’air de liberté, j’ai compris que cette occupation ne comprend qu’une seule langue, celle de la lutte, de la résistance et de la solidarité… »

Mais comme nous l’apprend ce message de Ziad Medoukh, l’injustice se perpétue et dans le silence assourdissant de la communauté internationale, 6000 prisonniers d’opinion continuent à lutter, souffrir et mourir dans les prisons israéliennes :
« Le prisonnier palestinien Nasser Tfatqua, âgé de 31 ans, originaire de Bethléem au sud de la Cisjordanie occupée, détenu dans les prisons israéliennes depuis deux mois, est décédé ce mardi 16 juillet 2019 dans sa cellule individuelle isolée dans la prison israélienne Ramla.…. Cet État d’apartheid continue sa politique agressive contre les prisonniers, comme contre toute notre population civile. Il poursuit ses crimes contre des prisonniers isolés qui sont de plus en plus abandonnés à l’arbitraire et à l’acharnement criminel des autorités pénitentiaires, sans suivi médical, ni visites.
Dans ces prisons, leur situation se dégrade jour après jour, et les autorités israéliennes aggravent encore leur souffrance par des mesures illégales et des provocations permanentes. Une mort lente attend les six mille prisonniers qui sont toujours derrière les barreaux israéliens…
Un prisonnier palestinien est mort …
…mais le combat de nos prisonniers continue jusqu’à la liberté, et pour la justice ».

VENEZ NOMBREUX ET NOMBREUSES!