Trois ans après son décès : Hommage à la révolutionnaire, militante féministe, combattante et prisonnière libérée Widad Qamari

Hier, lundi 30 juin, nous commémorions les 3 ans du décès de Widad Qamari, militante féministe palestinienne, révolutionnaire, combattante et prisonnière libérée.

Née en 1939 à Jérusalem, elle fut l’une des premières femmes militantes de la branche palestinienne du Mouvement Nationaliste Arabe, avant de fonder l’Union Générale des Femmes Palestiniennes en 1965.

Pour le MNA, au milieu des années 60, elle livre des armes aux combattants de la résistance palestinienne d’alors. En 1966, elle est arrêtée par les forces d’occupation sionistes, puis libérée en 1967.

Réfugiée en Jordanie, elle participe à la fondation du Front Populaire pour la Libération de la Palestine. Aux côtés d’autre camarades femmes et hommes, elle participe, sous la direction du martyr Waddie Haddad à libérer Georges Habash de prison en 1968. Elle continue ensuite à participer à la lutte armée dans les rangs du FPLP.

En 1982, elle est arrêté par le régime Saoudien. Libérée en 1986, elle se réfugie à Damas où elle fonde l’Union des Comités des Femmes Palestiniennes.

À son sujet, Hilda Habash, compagne du martyr Georges Habash et camarade de Widad racontait :

«Georges Habash avait pour elle un grand respect, un immense amour et une grande appréciation. Elle avait la confiance des dirigeants du parti et de tous ses camarades, hommes et femmes. Elle a lutté en silence, avec dévouement et abnégation, loin des médias. Elle n’a jamais recherché de postes ni de privilèges, mais au contraire, a mené une vie plus que simple et ascétique, loin des projecteurs »

Militante exemplaire, modèle de combativité et de dévouement à la révolution palestinienne, combattante féministe et anticolonialiste respectée et reconnue par l’ensemble de ses camarades avec qui elle a combattu toute sa vie pour la libération de la Palestine, elle représente une source d’inspiration pour de nombreuses femmes en Palestine et à travers le monde.

Trois ans après que la terre ait enveloppé son corps avec amour, elle qui a tout donné pour illuminer les lendemains de son peuple, nous continuons à célébrer sa mémoire pour que son nom se transmette à travers les générations, à l’abri de l’oubli.

Gloire aux martyrs,
Puisse leur souvenir accompagner les vivant·es à travers le long chemin de la libération


En savoir plus sur Samidoun : réseau de solidarité aux prisonniers palestiniens

Subscribe to get the latest posts sent to your email.