Aujourd’hui, 09 aout 2024, nous rendons hommage au lion de Naplouse, au fantôme de la montagne de feu, Ibrahim Nabulsi, et à ses camarades combattants, martyrs et prisonniers de la Fosse aux Lions.
Deux ans après son martyr, Nabulsi et ses camarades restent des symboles de courage, de résistance, de fierté et de combativité pour toute une génération de Palestinien•nes mais également pour tous les soutien de la résistance palestinienne à travers le monde.
Naplouse : de la montagne de feu à la fosse aux lions
Depuis la période du mandat britannique, Naplouse joue un rôle central dans la vie politique palestinienne, et donc dans la résistance du peuple Palestinien.
C’est dans cette ville que la grande grève de 1936 a été déclarée. En 1936, la Palestine est sous mandat colonial britannique depuis 20 ans. En 1917, la déclaration Balfour promet que l’Empire Britannique soutiendrait la création d’un « foyer national pour le peuple juif » en Palestine mandataire. En quelques années, aidée par une politique coloniale britannique d’accaparement et de confiscation des terres, d’expulsion et par une politique fiscale discriminante et raciste, le projet colonial sioniste se développe rapidement en Palestine. Du côté des palestinien•nes, qui subissent de plein fouet cette politique coloniale, la colère monte.
Le 19 avril 1936, dans une usine de savons familiale de Naplouse, le Comité National Arabe tout juste fondé, déclare une grande grève générale. Il appelle les Palestinien•nes à retenir le paiement des impôts et à boycotter les produits de colons juifs, afin de protester contre le colonialisme britannique et l’immigration sioniste croissante. En quelques jours, des comités nationaux sont créés dans toutes les grandes villes et certains grands village pour fortifier la grève. Sous la pression de la base, qui s’empare de ce mouvement avec force, les 5 plus grands parti politiques palestiniens créent le Haut Comité Arabe et décident de prendre la direction de la grève.
La grève est suivie dans toute la Palestine, et dans d’autres pays de la région des mouvements de soutien s’organisent. C’est un vrai mouvement populaire qui se construit et dans les campagnes les agriculteurs prennent les armes pour combattre les troupes coloniales. Quelques mois après, en octobre 1936, devant les pressions diplomatiques, le Haut Comité Arabe décide de la fin de la grève.
Cette grève générale est un évènement central pour l’histoire de la résistance palestinienne. Elle servira d’impulsion pour un autre évènement majeur dans l’histoire de la Palestine : la Grande Révolte Arabe de 1936 – 1939. Les fellahs – les paysans – qui ont joué un rôle central dans la grève de 1936 et constituent à ce moment là le cœur de la résistance armée palestinienne, prennent pour cibles les intérêts sionistes et britanniques. En réponse, plus de 25 000 soldats britanniques sont envoyés en Palestine pour mater la rébellion. L’Empire colonial fourni également des armes aux milices sionistes qui se constituent et servent de supplétifs à l’armée coloniale. Après une répression sanglante, la Grande Révolte s’arrête petit à petit, lorsque l’Empire britannique promet de réduire fortement l’immigration sioniste. On estime qu’en trois ans, 5 000 Palestinien•nes ont été tué•es, 15 000 à 20 000 blessé•es et 5 600 emprisonné•es soit au total 10% de la population.
Durant les années qui vont suivre l’aboutissement du projet sioniste, Naplouse restera une place forte de la résistance. En 1967, avec la défaite des armées arabes et l’occupation de la Cisjordanie et de Gaza, la vieille ville devient un fief de la résistance et accueille des cellules de combattant•es organisées. Des actions armées conséquentes sont menées et un certain nombre d’entre elles impactent fortement l’armée sioniste. Shadia Abu Ghazaleh est l’une de ces combattant•es. Membre du Front Populaire pour la Libération de la Palestine, elle dirige à ce moment là un réseau de résistant•es urbain•es dans la ville de Naplouse. Shadia considérait l’éducation, la connaissance et la science comme des armes dans la lutte pour la libération, et avait participé à des opérations de pointe qui ont infligé des pertes significatives à l’armée coloniale. Elle tombera martyr en 1968, en préparant une bombe chez elle, dans un quartier de la vieille ville. En hommage, Leila Khaled reprendra son nom comme nom de guerre lors de ces opérations. Plusieurs écoles portent son nom en Cisjordanie et à Gaza.
Dès le début des années 80, une nouvelle génération de résistant•es décide de reconstruire les organisations et factions palestiniennes dans la ville et les camps environnants. Cette redynamisation de la résistance dans la ville et la périphérie va permettre aux jeunes de s’opposer physiquement et concrètement à l’armée sioniste. Et quelques années avant la première intifada, à Naplouse et dans le camp de Balata, les pierres et les cocktails Molotov pleuvent déjà sur les soldats coloniaux. En 1987, lorsque le soulèvement démarre de Jabalia et s’étend à travers toute la Palestine pour éclater en Cisjordanie, la ville et sa périphérie deviennent une place forte des affrontements.
Lors de la 2nde intifada, la ville est de nouveau un centre de résistance. Parmi ses plus ardents défenseurs, des noms reviennent comme les deux combattants des brigades Abu Ali Mustafa, Yamen Faraj (Abu Nasreen) et son camarade Amjad Mulaitat. Poursuivis et traqués pendant des années, ils ont effectué un nombre conséquent d’opérations, avant d’être assassinés le 6 juillet 2004, après un affrontement de quatre heures contre les soldats sionistes. Nous pouvons également citer Nayef Abu Sharkh, Jaafar Al-Masri ou encore Fadi Al-Bahti.
Historiquement, la ville de Naplouse a donc été une place forte de la résistance palestinienne. L’histoire des combattant•es martyrs, des prisonnier•es se transmet de génération en génération, se lit sur les murs, et à travers les discussions des parents ou des anciens. Chaque ville Palestinienne a son histoire de résistance. Et cette histoire constitue les fondations du futur de la révolution, que ce soit l’histoire de la bataille du camp de Jénine lors de la seconde intifada ou celle d’un •e combattant•e prisonnier•e originaire d’un petit village. Les expériences se complètent, les vécus se répondent, les échecs et succès des ancien•nes sont évalués et la libération se rapproche.
IBRAHIM NABULSI : LE LION DE NAPLOUSE
Ibrahim Al Nabulsi est un enfant de Naplouse. Il y nait en 2003, lors de la seconde Intifada. À cette période, c’est une ville ravagée par les raids et attaques de l’armée israélienne. Elle compte avec douleur ses habitants tombés en martyrs pour défendre la ville, et constate les dégâts matériels laissés par les chars, les bombes, les bulldozers et autres soldats coloniaux.
À l’âge de 15 ans, recherché par l’état sioniste, il est arrêté avec deux amis d’enfance, Muhammad Dakhil et Adham Mabrouka, par l’Autorité Palestinienne. En détention, ils subissent des violences physiques qui les marqueront profondément. À leur sortie, ils intègrent les Brigades des martyrs Al Aqsa de la ville de Naplouse. Le groupe va intégrer une coalition plus large, la Brigade de Naplouse, une brigade transpartisane qui regroupe des combattants de diverses factions présentes dans la ville et sa périphérie.
Très vite, le groupe devient une priorité des forces d’occupation. L’opération “Break the wave” est lancée sur la ville au début de l’année 2022 pour éliminer la brigade. Une campagne de raids, de meurtres et d’exécutions sanglantes débute alors. Car ces résistants, fils, pères, cousins et enfants de Naplouse bénéficient d’un soutien sans faille auprès de la population. Un soutien populaire qui fait trembler l’armée coloniale.
Le 8 février 2022, les forces d’occupation, en infiltration dans la ville de Naplouse, tendent une embuscade à une voiture transportant Ashraf Mubasalat, Mohammad Dakhil et Adham Mabrouka. Un déluge de plusieurs dizaines de balles s’abat sur le groupe d’amis qui meurent sur le coup. Ces trois jeunes hommes sont des résistants, membres des Brigades de Naplouse. Mais surtout, ce sont les amis d’enfance d’Ibrahim, qui étaient avec lui lors de son incarcération. Après le meurtre de ses trois compagnons, Ibrahim apprend qu’il est, lui aussi, activement recherché par les forces d’occupation et qu’il vient d’échapper in extremis à son exécution.
Après le meurtre de ses trois amis, Ibrahim devient une des cibles principales de l’armée coloniale qui se lance alors dans une traque acharnée contre le Lion de Naplouse et ses camarades. Malgré tout, comme à son habitude et comme il le fera jusqu’à son martyr, il n’est pas rare de le voir se balader dans la vieille ville, prenant le temps de saluer les gens et de leur parler.
Le jour du cortège funéraire de ses trois amis, alors qu’il est activement recherché, il perce la foule pour saluer une dernière fois ses frères d’armes. Cette apparition publique, comme un défi à la machine de guerre coloniale et à ses services secrets, forge un peu plus sa légende.
À l’aube du 24 juillet 2022, les habitants du quartier d’Al Yasmina sont réveillés par d’intenses coups de feu. L’armée coloniale a lancé une opération contre une maison de la ville qui abriterait des résistants. Pendant plus de 5h, les soldats sionistes criblent la maison de balles et d’explosifs. Les résistants leur tiennent tête, aidés par leurs réseaux de tunnels parcourant toute la ville. Malgré tout, les forces d’occupation ont le dessus, et deux éminents combattants de Naplouse, considérés comme fondateurs de la future “Fosse aux Lions” tombent en martyrs : Muhammad al-Azizi et Abdul Rahman Subuh. Ibrahim présent sur les lieux parvient à s’échapper une nouvelle fois. Son apparition publique lors du cortège funéraire fait l’effet d’un coup de tonnerre. Entouré de son peuple, le fusil à la main, il transperce la foule pour porter les linceuls de ses amis.
Le mardi 09 aout, au petit matin, l’armée israélienne lance un nouveau raid sur Naplouse. Des affrontements éclatent avec des habitants et plusieurs dizaines d’entre eux sont blessés. Au même moment, les forces d’occupation encerclent un pâté de maisons dans la vieille ville. À l’intérieur, Ibrahim Nabulsi et un camarade, Islam Subuh. Les deux combattants refusent de se rendre, et choisissent de résister. L’armée coloniale se déchaine sur la maison, la criblant de balles et finissant par la détruire au lance-missile. Les murs explosent sous la violence du choc. Malgré leur résistance courageuse, les deux frères d’armes tomberont en martyrs sous les balles coloniales.
Le même jour, Hussein Jamal Taha, 16 ans, est touché d’une balle en plein cœur par les soldats israéliens lors des affrontements qui ont éclaté dans la ville.
“Je vous aime tellement. Si je suis martyrisé, les gars : j’aime ma mère. Prenez soin de la patrie après mon départ, et ma dernière volonté pour vous, sur votre honneur : ne lâchez pas le fusil – sur votre honneur. Je suis encerclé et je vais vers mon martyre. Priez pour moi”.
Voici les derniers mots d’Ibrahim, issus d’un enregistrement vocal envoyé alors qu’il était encerclé par les soldats de l’occupation. Ces mots, “ne lâchez pas le fusil” résonneront fortement auprès de toute la jeunesse palestinienne, en Palestine historique et dans la diaspora.
La ville est noire de monde, c’est une foule compacte et électrique qui accompagne les dépouilles des martyrs lors du cortège funéraire. La mère de son camarade tombé martyr avant lui, Muhammad Al Dakhil, lui lave le visage en lui adressant ses derniers mots. Dans la cohue et la catadtrophe générale, le corps est porté un temps hors du brancard. La mère d’Ibrahim, fend la foule et porte le linceul avec les compagnons de son fils. Elle transperce l’agglomérat humain qui s’agglutine autour des corps des résistants, qui ont sacrifié ce qu’ils avaient de plus cher pour la libération commune. Puis Um Eyad, la mère du Lion, s’empare de l’arme que portait son fils.
Ibrahim Nabulsi a longtemps été considéré comme un combattant des brigades des Martyrs d’Al Aqsa. Un an après son martyr, les Brigades Saraya Al Quds publieront un communiqué pour annoncer qu’Ibrahim était aussi un de leurs leaders. Et plusieurs documents le lient de manière très sporadique et éphémère au Brigades Izz El Din Al Qassam. En vérité, Ibrahim Al Nabulsi et ses compagnons étaient des combattants de la Résistance. La création de cette Brigade de Naplouse, réunion transpartisane informelle, en est l’expression la plus concrète. Les générations précédentes ont lutté pour dépasser les divisions intra-palestiniennes, et le projet des Brigades Abu Ali Mustafa, de voir s’unifier les différentes brigades de la résistance sous un commandement unifié comme cela s’est vu lors de la seconde intifada à Jénine, a vu le jour à Gaza sous l’impulsion et la direction de Yahya Sinwar et du Hamas. Pour ces jeunes des brigades de Jénine, de la Fosse au Lions, des brigades de Tulkarem ou de Balata, la question ne se pose pas. Cette génération post Oslo n’a connu que trahison de l’Autorité Palestinienne, poursuite de la colonisation, la perte de vitesse des partis traditionnels, et a été confronté directement à la sauvagerie coloniale. Pour eux, la seule manière de vaincre les forces sionistes, de pouvoir défendre les camps et libérer leur terre est d’unir les fusils sans considération factionnelle.
Peu de temps après sa mort, ses camarades annonçaient la création d’un nouveau groupe à Naplouse : “Lions’ Den”, “La Fosse aux Lions”. Aboutissement de cette réflexion d’unification des brigades sous une bannière commune, il s’agit d’un groupe regroupant des jeunes de différentes familles politiques, unis dans la lutte de libération nationale. A l’intérieur on retrouve des leaders et combattants appartenant à des partis de la résistance et à leur brigades, et d’autres non affiliés et uniquement actifs dans la Fosse, le tout sans signe distinctifs. Le seul logo visible est celui de la Fosse aux Lions. Un cercle blanc dans lesquels trônent deux fusils d’assaut qui veillent sur Al Quds posée sur un croissant noir sur lequel est inscrit le nom du groupe.
LA FOSSE AUX LIONS : PRÉMICES DU DÉLUGE
Le succès de la Fosse aux Lions réside sur une formule efficace : une aptitude à effectuer un nombre significatif d’opérations contre les intérêts sionistes et les forces d’occupation, une communication impactante, et surtout un sacrifice sans limite pour la libération nationale. Le nombre de martyrs du groupe est incalculable, tous les leaders sont soit martyrs, soit en prison (celles de l’état sioniste mais aussi celles de l’autorité “palestinienne”). Les affiches d’hommage se succèdent sur les murs, et chaque combattant tombé laisse une cicatrice immense dans ce paysage de briques blanches.
La répression de l’entité sioniste a été brutale et sans pitié, elle a coupé la tête de la brigade très rapidement, de manière ultra violente, et ce pour faire passer un message : La personne qui choisira la voie des armes à Naplouse finira criblée de balles ou dynamitée. Et le bilan humain important payé par la Fosse aux Lions a impacté ses capacité militaires. Le groupe est moins visible et moins actif. Mais il a donné l’impulsion à d’autres groupes qui, à leur tour, tiennent en échec les forces d’occupation, comme à Nour Shams, à Jenine, à Balata, etc.
La Fosse aux lions a joué un rôle primordial dans la renaissance de la résistance armée à cette échelle en Cisjordanie. Les lions de Naplouse, ont montré la voie à suivre à la jeunesse palestinienne en quête de libération. Il y a eu un avant et un après. Et cela a impacté toute la société palestinienne y compris jusqu’à Gaza, où des hommages aux combattants tombés et des félicitations pour les actions militaires du groupe étaient envoyés. Après le 7 octobre, la résistance de Gaza a appelé l’ensemble de la Palestine à se tenir à ses côtés. La Fosse aux Lions est la première organisation à répondre par le biais d’un communiqué en encourageant toutes les forces disponibles à se joindre à la bataille.
En somme, alors que la résistance armée palestinienne était dans un reflux, renié même par des composantes de la “société civile” palestinienne, un groupe de jeunes de la “montagne de feu” a réveillé un volcan. Et a rappelé que la voie de la résistance armée était la voie qui permettrait la libération.
DERRIÈRE LES LIONS : LE BERCEAU POPULAIRE
Début septembre 2022, moins d’un mois après le martyr d’Ibrahim, Islam et Hussein, La Fosse aux Lions organise son premier meeting, pour les 40 jours du martyr des fondateurs Muhammad al-Azizi et Abdul Rahman Subuh. Pour la première fois les combattants de la Fosse sortent en formation et se présentent à leur ville. Habillés en noir, un bandeau blanc à l’effigie du groupe, un tissus rouge noué autour du canon du fusil pour signifier que ces armes sont uniquement destinées à affronter le colon, et qu’aucune balle ne sera gaspillée en la tirant vers le ciel.
Naplouse l’ancienne, les accueille de la meilleure des manières, eux, les fils qui ont grandi dans ses entrailles. Eux qui connaissent le moindre des recoins de la vieille ville, le moindre souterrain, la moindre arrière boutique, la moindre pierre scarifiée d’impacts de balles, la moindre feuille bercée par la brise matinale. À chacune de leur apparition, les rues sont bondées, toute la ville veut saluer les combattants, les enfants admirer ceux qu’ils imitent lors de leurs jeux, les parents ressentir la fierté de voir leur enfant faire partie de ces fiers résistants.
Voici la vraie force de la Fosse aux Lions : elle trouve sa source dans chaque famille, dans chaque rue. La ville est le berceau des combattants. Plus d’une fois la population a soutenu massivement les résistants dans une situation difficile (comme on l’a vu récemment à Tulkarem où la population à arraché Abu Shuja, leader des brigades de Tulkarem, des griffes des services de sécurité de l’AP) en descendant dans les rues pour faire face aux balles de l’armée sioniste.
Les drapeaux du groupe flottent dans les ruelles et les places, les visages des martyrs trônent sur les murs ou recouvrent les parois des magasins et roulottes de street food. Des commémorations sont régulièrement organisées pour continuer à faire vivre le souvenir des combattants tombés pour que leur lutte trouve une continuité dans les générations précédentes.
La communication du groupe a aussi énormément joué dans son succès auprès de la population. La chaine Telegram officielle atteint plus de 250 000 abonnés. Sans compter tous les canaux non officiels créés pour partager du contenu sur les martyrs et les combattants.
Le simple fait qu’en clandestinité, et traqué par les services de renseignements sionistes, Ibrahim Nabulsi pouvait se promener dans la vieille ville et profiter du lien avec la rue, montre à quel point la ville et ses habitant•es, étaient un voile protecteur qui se refermait avec amour sur les résistants.
Devant le génocide en cours, et face à la complicité des gouvernements impérialistes avec le régime sioniste, qui lui confèrent une impunité totale, nous devons nous tenir avec force et sincérité aux côtés des combattant•es de la Résistance Palestinienne. Nous pouvons, par notre mobilisation dans les centres impérialistes, ouvrir une brèche qui affaiblirait l’état génocidaire sioniste et renforcerait la Résistance ! Par le boycott économique, sportif, culturel, en luttant pour la libération des prisonnier•es de la résistance incarcéré•es dans nos pays comme Georges Abdallah emprisonné en France depuis 40 ans et libérable depuis 1999, les Holy Land Five détenus aux USA depuis 16 ans, ou encore nos camarades de Palestine Action ! Par notre mobilisation, créons un berceau populaire international pour la Résistance palestinienne et soutenons les résistant•es et combattant•es palestinien•nes !
Gloire aux martyrs, longue vie aux combattant•es, liberté aux prisonnier•es
Gloire à la Résistance Palestinienne