Retour historique sur les étapes de la lutte du mouvement des prisonnier·es palestinien·nes – Ahlam Tamimi

Ahlam TAmimi, exprisionera palestina liberada en el intercambio WAfa Al-Ahrar por la resistencia palestina en 2011

L’article suivant, rédigé par la prisonnière libérée Ahlam Tamimi, a été publié en arabe le 23 avril 2025 dans Etar Online. Il revient sur l’histoire et le développement du mouvement des prisonnier·es palestinien·nes au fil des décennies. Nous le republions en français ci-dessous afin de mettre en lumière les contributions intellectuelles et le bilan historique du mouvement des prisonnier·es palestinien·nes, tels qu’ils sont documentés par les prisonnier·es elles·eux-mêmes.

Ahlam Tamimi est une journaliste et écrivaine palestino-jordanienne, originaire du village de Nabi Saleh en Palestine occupée et née à Zarqa, en Jordanie, en 1980. Elle est l’une des premières femmes à rejoindre les Brigades Izz el-Din al-Qassam. Suite à une opération, elle a été arrêtée et condamnée à 16 peines de prison à vie dans les prisons de l’occupation. Elle a été libérée lors de l’échange de prisonnier·es Wafa’ al-Ahrar arraché par la Résistance palestinienne en 2011 avant d’être expulsée vers la Jordanie. En 2017, le gouvernement américain a annoncé qu’il l’ajoutait à sa liste des personnes les plus recherchées et a offert une récompense de 5 millions de dollars pour sa capture. Les États-Unis ont demandé à plusieurs reprises qu’elle soit extradée de Jordanie, bien que les tribunaux jordaniens aient décidé qu’elle ne devait pas être livrée.

 

Retour historique sur les étapes de la lutte du Mouvement des Prisonnier·es Palestinien·nes

Ahlam Tamimi

Introduction

Le mouvement des prisonnier·es palestinien·nes est considéré comme l’un des éléments les plus importants de la lutte nationale palestinienne, car les prisonnier·es ont, au cours des dernières décennies, joué un rôle primordial dans la résistance contre l’occupation sioniste. Les prisons coloniales sont devenues des arènes de lutte et de confrontation qui ont conduit à la formation d’une conscience collective et d’une culture de résistance à l’intérieur des cellules, et ont contribué à l’élaboration des concepts de liberté, de résilience et d’appartenance nationale. Cet article cherche à examiner l’évolution historique du mouvement des prisonnier·es depuis 1967 et à analyser son rôle politique, organisationnel et militant.

Contexte historique

Les gangs sionistes ont adopté la politique de l’exécution sommaire après les arrestations et les interrogatoires violents dès les années 40. En 1949, cinq soldats sionistes ont arrêté une jeune fille palestinienne d’une vingtaine d’années, qu’ils ont ensuite assassinée après l’avoir violée et soumise à un interrogatoire violent. Les soldats ont admis, lors de leur procès, que le meurtre et le viol étaient le résultat d’ordres clairs et explicites. [1] Entre 1948 et 1967, l’occupation a utilisé de nombreux camps et prisons héritées du mandat britannique, pour y incarcérer des dizaines de milliers de Palestinien·nes, ce qui a conduit à la propagation de maladies et d’épidémies en raison du mauvais traitement et du surpeuplement. [2]

Phases de l’histoire du Mouvement des Prisonnier·es : Première phase : 1967-1970

Dès le début de l’occupation de la Cisjordanie et de la bande de Gaza en 1967 et le lancement de la résistance armée à l’intérieur et à l’extérieur du pays, les autorités d’occupation sionistes ont commencé à arrêter des milliers de Palestinien·es et d’Arabes. Bien que cette phase de l’histoire du mouvement des prisonnier·es palestinien·nes ait été longtemps méconnue, de plus en plus de chercheur·ses commencent à la documenter. Lors d’une interview exclusive réalisée le 15 mars 2019 avec Mahmoud Bakr Hijazi (le premier prisonnier palestinien à avoir été incarcéré dans les cellules d’isolement de la prison d’al-Ramla[3]), ce dernier décrit les conditions de détention auxquelles il a été soumis lors de sa première incarcération. Cette incarcération a duré du 17 janvier 1965 au 21 février 1971, et pendant cette période, il a été complètement isolé du monde extérieur et soumis à une surveillance constante par le gardien, qui était remplacé toutes les 8 heures.

« Après mon arrestation, j’ai été soumis à des tortures physiques et à des pressions psychologiques pour me pousser à dénoncer mes camarades, et la blessure que j’avais subie lors de l’affrontement avec l’armée sioniste me faisait extrêmement mal. Après 1967, le nombre de fedayins emprisonnés a augmenté. Je n’ai jamais été autorisé à vivre avec eux ni à les rencontrer, et je leur criais des choses pour leur remonter le moral. J’étais sous surveillance constante et je n’avais pas le droit de contacter qui que ce soit. »[4]

L’occupation a condamné Mahmoud Hijazi à mort, faisant de lui le premier prisonnier palestinien à recevoir cette condamnation, après l’exécution d’Ata al-Zeer, Mohammad Jamjoum et Fuad Hijazi dans la prison d’Akka en 1933, ainsi que celle de Sheikh Farhan al Saadi [1937] et de Youssef en 1939[5]. La peine de mort de Hijazi a été annulée lors de l’audience en appel, et il a été libéré le 28 février 1971.

Les prisonnier·es palestinien·nes n’étaient pas mieux traité·es que les hommes. La prisonnière libérée Fatima Bernawi, qui a été arrêtée par les forces d’occupation en octobre 1967, raconte que les services pénitentiaires forçaient les prisonnières palestiniennes à travailler dans les buanderies et dans les champs de la prison d’al-Ramla. Elles étaient regroupées avec les prisonnières sionistes arrêtées pour prostitution et trafic de stupéfiants. Dans les années 1960, les prisonnières ont mené de nombreuses grèves de la faim pour obtenir quelques droits fondamentaux et basiques en détention. [6]

Les conditions de détention des premières générations de prisonnier·es étaient dures, et elles constituaient une forme d’esclavage et un outil de violence et de terreur dans le but d’ancrer la monstruosité du régime sioniste dans l’esprit des Palestinien·nes et de dissuader toute action militante, ouvrant la voie à l’élimination du projet de lutte de libération nationale dès ses prémices.[7]

La prisonnière libérée Aisha Odeh, arrêtée le 1er mars 1969, a documenté son expérience en prison dans son livre Dream of Freedom. Elle y décrit l’horreur des premiers interrogatoires, où les prisonnier·es subissaient des tabassages, accompagnés de crachats, d’insultes, de menaces d’agressions sexuelles, des séances d’électrochocs, tout en entendant d’autres prisonnier·es se faire torturer dans les cellules voisines, et en voyant parfois des cadavres et des corps traînés au sol, alors qu’elle était elle-même sur le point de mourir[8]. Aisha Odeh explique que la raison derrière toute cette cruauté était le choc de l’occupation face à la participation active et réussie des femmes dans la résistance. En 1969 de multiples opérations de résistance avaient été menées par des femmes telles que Aida Saad, Mariam al-Shakhshir, Lutfiya el-Hawari et Rasmea Odeh, parmi d’autres.

Durant cette période, les prisonnier·es ont subi et affronté les traitement brutaux infligés par l’administration pénitentiaire sioniste, qui les ciblait de manière systématique à travers des politiques de famine et d’isolement, dans une tentative de briser les militant·es et d’en faire des êtres épuisé·es, dociles et soumis·.

Leurs maigres repas étaient préparés par les prisonnier·es sionistes de la pire des manières, comme la « soupe de chénopode » qui consistait en quelques feuilles d’herbes dans une grande quantité d’eau, ainsi que la moitié d’un vieil œuf dur servi au petit-déjeuner[9]. En guise de tenue, les prisonnier·es portaient un uniforme unique, et il ne leur était pas permis d’apporter leurs propres vêtements. Chaque prisonnier·e ne possédait que deux couvertures et un mince matelas en cuir qui leur faisait office de lit, et iels étaient limité·es dans leur sommeil en raison des inspections quotidiennes, qui commençaient à 5h30 du matin et au cours desquelles les prisonnier·es étaient contraint·es de ranger leur lit et empêché de se rendormir. Les prisonnier·es devaient répondre aux gardiens par des formules imposées. Quant au temps de promenade, il ne dépassait pas 30 minutes ou, au mieux, une heure par jour.

Quant au travail forcé, il consistait, selon les écrits du prisonnier libéré William Nassar dans son livre Taghribat Bani Fatah, aux taches suivantes : [10]

  1. Travaux de nettoyage ; nettoyage des cellules, des couloirs et des bureaux des gardiens sous menace de punition ou de mise en isolement.
  2. Main d’oeuvre et bricolage ; réparation de meubles ou fabrication de filets pour les tanks utilisés par les soldats à des fins de camouflage.
  3. Travaux pénibles dans les cours de la prison ; comme pelleter de la terre, déplacer des pierres et nettoyer les cours de promenade, le tout gratuitement.
  4. Services obligatoires ; comme repasser les uniformes militaires des gardiens, leur offrir du café, du thé et de la nourriture, ou exécuter des ordres personnels humiliants.

Il n’y avait pas de raisonnement factionnel ou de distinctions organisationnelles durant cette période, car les prisonnier·es se considéraient comme les défenseurs d’une révolution collective et commune. Des politiques quietistes et régionalistes ont émergé, soutenues secrètement par le Service Pénitentiaire Israélien (IPS), afin de détourner l’esprit des prisonniers de tout ce qui concernait leur patrie et la lutte de libération nationale.[11]

Cette phase, malgré sa dureté, a constitué le point de départ des futures révoltes et des manifestations de désobéissance dans les prisons sionistes, ainsi que de l’utilisation des grèves de la faim, que nous aborderons plus tard.

 

La deuxième phase : 1970-1973

Après l’augmentation du taux d’incarcération parmi les révolutionnaires appartenant à des organisations, ces dernier·es ont refusé la politique de travail forcé qui leur était imposée. En représailles, ils ont été soumis à l’isolement, à l’interdiction des visites familiales et à des passages à tabac réguliers. Avec la constitution d’un noyau organisationnel parmi les prisonnier·es du Fatah et du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP), la rébellion contre le travail forcé a éclaté, et le nombre de celles et ceux qui s’y opposaient a augmenté, les grèves de la faim étant utilisées comme un outil pour obtenir des droits en détention.

C’est durant cette phase que les prisonnier·es ont lancé leur première grève de la faim le 18 février 1969, dans la prison d’al-Ramla. La grève a duré 11 jours avant de finalement échouer, car les prisonnier·es ont été soumis à la répression, à l’isolement et à des sanctions. [12] Lors de cette grève, les dirigeants du mouvement des prisonnier·es de l’époque, dont Abdulhamid al-Qudsi, Kamel al-Nemri et William Nassar, entre autres, ont été placés en isolement et ont été violemment battus par le directeur de la prison de Ramla, jusqu’à ce qu’ils soient transférés à la prison d’Ashkelon. [13] Simultanément, une grève de la faim dans la prison de Kfar Yona a été lancée, elle a duré 8 jours et a fini par obtenir certaines des revendications, telles que l’autorisation pour les prisonnier·es d’avoir des fournitures de bureau et le fait que les prisonniers n’aient plus à répondre par “oui, monsieur”, ou tout autre formule imposée, une mesure qui était exclusive à Kfar Yona. [14]

Le prisonnier libéré Shawqi Shahrour raconte :

« J’ai été transféré, avec les dirigeants de la grève, à la prison d’Ashkelon. C’est une prison spécialement conçue pour briser le moral du prisonnier, l’humilier et le discipliner. Nous avons été accueillis par une série de coups que nous appelions “al-tashrifah” (l’attribution d’honneurs) ; nous devions marcher dans un long couloir, avec des soldats de chaque côté tenant des matraques et des fils électriques. Nous avons été battus presque jusqu’à la mort, nus, sous prétexte que nous étions des criminels. Je me souviens que ma tête était enflée et que mon corps saignait. Nous avons ensuite été aspergés de DDT et enfermés dans des cellules où se trouvaient vingt prisonniers, sans recevoir de soins ou suffisamment de nourriture, tout en continuant à être battus à l’intérieur des chambres en fonction de l’humeur du gardien, auquel nous ne pouvions nous adresser qu’en disant “oui, monsieur.” [15]

Les conditions de détention dans la prison d’Ashkelon étaient humiliantes. En réponse, les prisonnier·es ont lancé une grève de la faim le 5 juillet 1970, qui a duré environ une semaine. Grâce à cette campagne de grève de la faim, les prisonnier·es ont pu obtenir quelques maigres demandes, telles que l’augmentation de la durée du temps de promenade, la possibilité de recevoir des vêtements de leurs familles et l’octroi de fournitures de bureau. Malgré les difficultés extrêmes, les prisonnier·es ont réussi à limiter l’ampleur des agressions qui leur étaient infligées. [16]

La troisième phase : 1973 – 1980

Cette phase a été marquée par l’effort visant à organiser les groupes de la résistance palestinienne à l’intérieur des prisons et à l’imposer aux geôliers comme un système de vie interne, transformant ainsi la vie des prisonnier·es du chaos à l’ordre. Les prisonnier·es ont également lutté pour obtenir les droits garantis par les chartes internationales, ce qui les a poussés à lancer plusieurs grèves de la faim au cours de cette période, parmi lesquelles :

  • La grève dans la prison d’Ashkelon, qui a duré du 13 avril 1973 jusqu’au 7 octobre 1973.

  • Une grève de la faim lancée depuis la prison d’Ashkelon le 11 décembre 1976, qui s’est propagée à toutes les autres prisons. Elle a duré environ 45 jours, après que les prisonnier·es se soient organisés de manière à ce que chaque chambre ait ses propres représentant·es, et un représentant général pour chaque prison pour parler au nom des prisonnier·es de toutes les factions. De plus, une liste de revendications a été présentée à l’administration de la prison d’Ashkelon, la première étant la fin de la politique des passages à tabac constants. Certaines de ces demandes ont été satisfaites, comme la gestion de la bibliothèque par les prisonnier·es et le remplacement des matelas pourris par de nouveaux. Cependant, l’administration de la prison a violé d’autres accords, ce qui a conduit les prisonnier·es à lancer une autre grève de la faim le 24 février 1977, durant 20 jours, pour exiger la mise en œuvre de ces droits. [17]

 

La quatrième phase : 1980 – 1985

L’administration pénitentiaire sioniste a pris conscience du rôle important joué par les organisations palestiniennes à l’intérieur des prisons et a réalisé le travail culturel mené par les prisonnier·es. En effet, ces dernier·es organisaient des sessions culturelles et publiaient des journaux clandestins mensuels écrits sur le dos des emballages alimentaires ; parmi lesquels figuraient le magazine Thawra (Révolution) et le journal Hurriyah (Liberté), qui offraient aux prisonniers l’opportunité d’écrire des articles sur divers sujets. [18] En réponse, le régime sioniste a décidé d’ouvrir la prison de Nafha en 1980. Dans cette prison, les dirigeants du mouvement des prisonnier·es étaient incarcérés dans des conditions très dures, avec une nourriture de mauvaise qualité servie en très faible quantité. Les prisonniers étaient totalement isolés du monde extérieur, entassés dans des cellules surpeuplées sans ventilation, les ustensiles d’écriture et le matériel de papeterie étaient confisqués. Cela les a poussés à se coordonner avec les prisonnier·es des prisons d’Ashkelon et de Bir al-Saba pour lancer une campagne de grève de la faim collective qui a débuté le 14 juillet 1980 et a duré 33 jours. [19]

En parlant de sa grève de la faim, le prisonnier libéré Azmi Mansour raconte :

« Pendant cette grève de la faim, les prisonniers Rasim Halawa, Ali al-Jaafari, Ishaq Maragha et Anis al-Dawla ont été assassinés et se sont élevés en martyrs. Ali était mon ami et nous étions dans la même cellule. [20] Ils l’ont tué en le nourrissant de force à l’aide d’un tube laryngé, puis ils ont prétendu qu’il s’était suicidé. » [21]

La grève de la faim s’est ensuite propagée dans toutes les prisons, et les prisonnier·es ont arraché d’autres droits élémentaires, comme le fait d’avoir des lits ou encore d’avoir des cellules plus grandes. Cette grève a également été marquée par le mouvement populaire et médiatique de solidarité qui a suivi le martyr de ces quatre prisonniers.

En 1984, les prisonniers de la prison de Juneid ont obtenu un nombre encore plus élevé de revendications après avoir mené une grève de la faim de 13 jours, soutenue largement à l’extérieur par la population palestinienne, ce qui a contribué à son succès. Par la suite, des télévisions, des radios, des écouteurs et des cassettes ont été introduits dans les prisons, ainsi que des couvertures et des pyjamas fournis par les familles des prisonnier·es, ce qui a considérablement amélioré leur vie quotidienne et leur a donné un certain degré de stabilité, leur permettant ainsi de prioriser leur culture et de renforcer leur militantisme.

 

La cinquième phase : 1985 – 1993

Après l’opération al-Jalil, qui a permis la libération de plus de 1000 prisonnier·es palestinien·nes en 1985, y compris celles et ceux condamnés à de longues peines ou à la réclusion à perpétuité , les prisonnier·es ont cherché à reconstruire les organisations palestiniennes, notamment après l’émergence des organisations de la résistance islamique. Ainsi, l’autorité pénitentiaire sioniste a décidé de revenir sur les acquis arrachés auparavant par les prisonniers, les forçant à lancer une grève de la faim le 27 mars 1987, menée d’abord par les détenus de la prison de Juneid, et suivie ensuite par les autres prisons. Cette grève a duré 20 jours, mais n’a pas permis d’obtenir leurs revendications.

Des milliers de personnes ont été arrêtées lors des premiers jours de la première Intifada en décembre 1987, et la répression s’est intensifiée dans les prisons. Cela a continué jusqu’en 1992, après que les prisonnier·es aient lancé une grève de la faim le 23 juin 1991, qui a échoué, principalement en raison de la guerre du Golfe et de l’instabilité de la situation politique régionale.

Les prisonnier·es ont décidé de lancer une grève de la faim d’une importance cruciale le 25 septembre 1992, qui a réuni des prisonnier·es de toutes les prisons, avec environ 7000 participant·es au total. Cette grève a connu un grand succès, a restauré l’équilibre du rapport de force en détention et a permis d’arracher plusieurs victoires : la fin des fouilles corporelles, la fermeture de la section d’isolement de la prison de Ramla, la reprise des visites familiales avec une durée plus longue, ainsi que l’autorisation de visites privées, l’ajout de choses supplémentaires dans la liste des achats autorisés et l’introduction de plaques de cuisson et d’équipements de cuisine dans les chambres [22], ainsi que la possibilité de poursuivre des études universitaires à l’Université Hébraïque Ouverte. [23]

La sixième phase : 1994 – 2000

 

Notes :

[1] Al-Tamimi, Ahlam Aref, “Communication Activities for Palestinian Prisoners in Israeli Occupation Prisons: Towards a Theoretical Concept of the Prisoners’ Information Concept”, mémoire de master publié, 2019, Université du Moyen-Orient, Jordanie.

[2] Liddawi, Mustafa Yousef, “the Free Prisoners, Hawks in the Nation’s Sky”, première édition, 2013, Dar Al-Farabi, Beyrouth, Liban.

[3] Mahmoud Bakr Hijazi est décédé le 22 mars 2022 à Ramallah.

[4] Al-Tamimi, source précédente.

[5] Site de l’Autorité des affaires des prisonniers et ex-prisonniers, “The prisoners’ movement origin and development”, publié le 29/03/2019, consulté le 13/04/2025, https://2u.pw/6ZiuGML.

[6] Memory of Palestine, entretien avec l’ancienne prisonnière libérée Fatima Bernawi, consulté le 13/04/2025, https://2u.pw/MCmyl.

[7] Qaraqe, Issa, Palestinian prisoners in Israeli prisons after Oslo 1993-1999, mémoire de master publié, 2001, Université de Birzeit, Palestine.

[8] Odeh, Aisha, Dreams of Freedom, 2004, Muwattin : Fondation palestinienne pour l’étude de la démocratie, Ramallah, Palestine.

[9] Memory of Palestine, entretien avec l’ancien prisonnier libéré Shawki Shahrour, consulté le 13/04/2025, https://2u.pw/iBDHh.

[10] Nassar, William, “Ghariba Bani Fath: forty years in the Fathawi mazei”, 2005, Dar Al Shurouk, Jordanie.

[11] Autorité des affaires des prisonniers et ex-prisonniers, source précédente.

[12] Centre national d’information palestinien, La grève de la faim la plus célèbre, consulté le 14/04/2025, https://info.wafa.ps/pages/details/32928.

[13] Memory of Palestine, entretien avec l’ancien prisonnier libéré Abdul Hamid Al-Qudsi, consulté le 14/04/2025, https://2u.pw/t9lUL.

[14] Centre national d’information palestinien, source précédente.

[15] Memory of Palestine, source précédente.

[16] Memory of Palestine, entretien avec l’ancien prisonnier libéré Azmi Mansour, consulté le 14/04/2025, https://2u.pw/UJIBG.

[17] Al-Azza, Muhannad, the date of the hunger strike in the prisons of the Israeli enemy, revue Al-Adab, consulté le 14/04/2025, https://2u.pw/7Eu7o.

[18] Idem.

[19] Idem.

[20] Tube inséré par le nez dans l’estomac du prisonnier, de manière coercitive, pour le nourrir de force avec une substance liquide, afin de briser sa grève de la faim.

[21] Memory of Palestine, source précédente.

[22] Ces ustensiles de cuisine incluent la “tuile”, un réchaud utilisé par les prisonniers pour cuisiner leur nourriture.

[23] Hamdouna, Raafat Khalil, Creative aspects of the history of the Palestinian prisoners’ national movement between 1985-2015, étude de recherche publiée, 2018, Ministère de l’Information, Palestine.

[24] Ziyad, Ziyad Musa, the impact of the Oslo era on the unity and achievements of the prisoners’ movement in Israeli prisons 1993-2012, mémoire de master publié, 2012, Palestine, https://2u.pw/7ov4x.

[25] Al-Tamimi, Nizar, entretien téléphonique daté du 15/04/2025.

[26] Memory of Palestine, entretien avec l’ancien prisonnier libéré Israr Sumrain, consulté le 15/04/2025, https://2u.pw/15kTZ.

[27] Al-Tamimi, source précédente.

[28] Memory of Palestine, source précédente.

[29] Abu Mohsen, Jamal,  History of the Prisoners’ Movement, 2024, publié par l’Université arabo-américaine, Palestine.

[30] Memory of Palestine, entretien avec l’ancien prisonnier libéré Amjad Abu Latifa, consulté le 15/04/2025, https://2u.pw/T3KXI.

[31] Sadiq, Mervat,  “Suspension of the prisoners’ strike after an agreement with the Israeli intelligence” site d’Al-Jazeera, consulté le 15/04/2025, https://2u.pw/nZr4J.

[32] Rajoub, Awad, “The most prominent individual strikes of Palestinian prisoners”, 2022, site d’Al-Jazeera, consulté le 15/04/2025, https://2u.pw/ySlcD.

[33] Al-Asa, Fadi, “Palestinian prisoners flee Gilboa Prison”, 2021, site d’Al-Jazeera, consulté le 15/04/2025, https://2u.pw/sX0JuEh.

[34] Statistiques du Club des prisonniers palestiniens, 2025.

[35] “The first lawyer to visit “Sde Teman””, rapport publié sur le site de la chaîne Al-Arab TV, 2024, consulté le 15/04/2025, https://2u.pw/bjJIq.

[36] Abu Mohsen, citation précédente.


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