Traduction : Collectif Palestine Vaincra
Un black-out de l’information visant non seulement les médias et les organisations de défense des droits de l’homme et de la justice sociale, mais aussi sa propre famille, se poursuit au sujet de l’état de santé de l’enfant palestinien détenu Abdullah Bassem Abu Bakr (17 ans) de Ya’bud al-Qassam, dans le district de Jénine occupée.
Le père de l’enfant affirme que les informations qui leur sont fournies sur l’état de santé de son fils sont rares. Depuis qu’il a été saisi le dimanche 25 juillet à 1h00 du matin par les forces d’occupation israéliennes, la famille n’a reçu aucune information sur leur fils jusqu’au jeudi 29 juillet 2021 – 5 jours après que leur fils ait été admis à l’hôpital.
Lorsque la nouvelle est tombée qu’Abdullah avait été envoyé à l’hôpital après avoir subi de graves blessures et une opération de 6 heures, l’occupation a informé ses proches qu’il était toujours dans un état critique après avoir été touché par les forces d’occupation d’une balle au genou, entraînant une blessure grave, et d’une seconde balle pénétrant son poumon, son diaphragme et son foie. Il est toujours dans un état très dangereux, sa vie est en danger, et les membres de sa famille et ses proches sont tenus éloignés de son chevet.
Le père de l’enfant a ajouté que l’administration de l’hôpital cache des informations sur la santé d’Abdullah. Il convient de mentionner qu’il est actuellement détenu à l’hôpital Hillel Yaffe sous haute surveillance de la police et des services de renseignement de l’occupation.
Le père d’Abdullah demande : « Nous voulons juste vérifier l’état de santé d’Abdullah et le voir ». C’est le strict minimum pour un enfant gravement blessé. Un enfant qui est maintenant entouré par les mêmes forces ennemies qui l’ont blessé et qui ont délibérément essayé de l’assassiner.
En plus de son état physique qui met sa vie en danger, l’ennemi sioniste a prolongé de huit jours sa détention lors d’une session du tribunal tenue le 27 juillet 2021.
Abdullah, le garçon révolutionnaire, qui défend les prisonniers politiques dans le monde entier, y compris Georges Abdullah emprisonné depuis 37 ans dans les prisons françaises, est aujourd’hui allongé dans un lit d’hôpital tandis que sa famille est malade d’inquiétude, essayant de diverses manières de percer l’arrogance et la brutalité de l’occupation sioniste pour visiter et voir leur fils.
Notre responsabilité et celle de toute personne libre est aujourd’hui d’exiger la liberation d’Abdullah et de protéger sa vie.