Nous affirmons notre soutien au Mapping Project de Boston et condamnons les tentatives de censure de cet outil éducatif utile.
La mauvaise caractérisation du projet par l’ADL et d’autres organisations sionistes vise à détourner l’attention de ce que le projet expose : les liens entre le maintien de l’ordre, l’impérialisme et le colonialisme sioniste.
La tentative des organisations sionistes de vilipender et de criminaliser ce projet reflète leurs appréhensions face à la prise de conscience croissante des liens entre le maintien de l’ordre national militarisé, les programmes de surveillance et le soutien à la colonisation sioniste en Palestine. En effet, le projet identifie plus de 270 institutions policières, qui représentent la grande majorité des entrées du projet. Il retrace les universités, les fabricants d’armes et les organisations sionistes qui collaborent les uns avec les autres pour promouvoir ces mêmes systèmes. Il met en évidence le lien entre la gentrification, la dépossession et l’impérialisme américain. Il critique les ONG sionistes qui alimentent l’expansion des colonies sur les terres palestiniennes.
Depuis des années, les organisateurs soulignent comment les organisations sionistes, telles que l’ADL, s’investissent de leur propre chef dans les institutions de maintien de l’ordre et de militarisme, notamment en facilitant les programmes d’échange qui réunissent la police, l’Immigration and Customs Enforcement’s, la police des frontières et le FBI des États-Unis avec des soldats, des policiers et des agents frontaliers israéliens. Le mouvement croissant visant à démanteler les services de police racistes aux États-Unis sape ces efforts. Il n’est pas surprenant que ces groupes tentent de discréditer ce projet – ils se battent sans relâche pour empêcher les gens de voir à quel point les luttes contre la police raciste et le colonialisme sioniste sont liées.
Nous ne devons pas battre en retraite face aux calomnies et à la criminalisation. Au contraire, nous devons continuer à fournir au public les informations nécessaires, comme le fait le Mapping Project, pour comprendre ces liens afin que nous puissions démanteler ces mêmes systèmes.
Enfin, nous rejetons toute tentative d’isoler ou d’ostraciser les segments de notre mouvement qui font ce travail critique, en particulier face à la répression. Nous rejetons toute tentative d’empêcher les organisateurs d’affronter l’interconnexion des systèmes d’oppression. Personne dans notre mouvement n’a le monopole des tactiques de mouvement, y compris le BDS. Le travail visant à découvrir les relations entre le maintien de l’ordre, le sionisme et l’impérialisme est un travail critique du mouvement qui doit être encouragé.
Premiers signataires :
- Palestinian Youth Movement
- Within Our Lifetime – United for Palestine
- Samidoun Palestinian Prisoner Solidarity Network
- Masar Badil – Palestinian Alternative Revolutionary Path Movement
- Center for the Study and Preservation of Palestine
- Al-Awda, the Palestine Right to Return Coalition
- Just Peace Advocates/Mouvement Pour Une Paix Juste
- Falastiniyat
- U.S. Palestinian Community Network
- Canadian BDS Coalition
- Palestine House – Palestinian Canadian Community Centre
- DSA and the Palestine Solidarity Working Group Steering Committee
- National Students for Justice in Palestine
- Collectif Palestine Vaincra
- Africa for Palestine
- Palestine House Toronto
- Free Democratic Palestine Movement
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