Dimanche, 24 janvier 2021
15h
Place Jean Ferrat – Metro L2 Menilmontant
Paris, France
https://www.facebook.com/events/1135211573605908
les camarades de Samidoun appellent cette année encore à une semaine internationale d’actions pour la libération d’Ahmad Sa’adat entre le 15 et le 23 janvier 2021. Cette année encore, la Campagne Unitaire participera pleinement à cette initiative et pour ce faire, appelle à un rassemblement à Paris pour exiger la libération de nos camarades Ahmad Sa’adat, Georges Abdallah et de tous les prisonniers palestiniens.
RASSEMBLEMENT POUR LA LIBERATION D’AHMAD SA’ADAT, DE GEORGES ABDALLAH ET DE TOUS LES PRISONNIERS PALESTINIENS !
Ahmad SA’ADAT, secrétaire général du Front Populaire, est un combattant pour la libération de la Palestine, un leader du mouvement de libération nationale palestinien et un symbole du mouvement révolutionnaire international.
Il a été condamné à 30 ans de prison par un tribunal militaire de l’entité sioniste, accusé d’être à la direction d’une organisation interdite et pour « incitation à la haine ». Depuis le 15 janvier 2002, cela fait maintenant 19 ans qu’il a été arrêté par l’Autorité palestinienne dans le cadre de la « coopération en matière de sécurité » avec l’occupant sioniste. Et depuis 2006, après une violente attaque contre la prison de Jéricho de l’Autorité palestinienne, Ahmad SA’ADAT et ses camarades purgent désormais leurs lourdes peines dans les geôles de l’entité sioniste.
Il se tient, aujourd’hui, aux côtés de près de plus de 5000 autres prisonniers politiques palestiniens, sur la ligne de front de la lutte de la libération nationale. En tant que tel, il est un symbole de la résistance palestinienne, arabe et internationaliste à l’impérialisme, au capitalisme, au racisme, à l’apartheid et à la colonisation.
Et alors que parallèlement les attaques contre le peuple palestinien se poursuivent et s’intensifient, pas un jour ne se passe sans qu’il ne soutienne les Palestiniens de Gaza dans leur combat quotidien pour briser le siège qui leur est imposé depuis de nombreuses années ; pas un jour ne se passe sans qu’il ne soutienne les réfugiés palestiniens dans leur lutte pour leur droit juste et légitime au retour. Pas un jour ne se passe sans qu’il ne condamne fermement tout ce que subit le peuple palestinien, que ce soit les confiscations des terres, la criminalisation des luttes, les démolitions de maisons, les emprisonnements de masse et les exécutions extrajudiciaires et sommaires. Pas un jour ne se passe sans qu’il condamne toutes les normalisations des régimes réactionnaires arabes avec l’entité sioniste. Pas un jour ne se passe enfin sans qu’il ne dénonce l’impunité dont bénéficie l’entité sioniste sous couvert de l’appui des impérialistes de tout bord.
Son combat et celui de tous les prisonniers palestiniens est aussi celui de Georges Abdallah – le combat d’un attachement indéfectible à la juste cause des peuples opprimés de Palestine, du Liban, et partout dans le monde.
Plus que jamais, l’exigence de la libération de ces camarades doit être défendue et réaffirmée et en ce sens, nous appelons toutes celles et tous ceux qui sont du côté des peuples en lutte, du côté de la résistance palestinienne, qui combattent le capitalisme, l’impérialisme, le sionisme, le racisme d’Etat, le colonialisme et les États réactionnaires arabes, à lutter pour exiger leur libération et notamment à participer au RASSEMBLEMENT PRÉVU À PARIS, LE DIMANCHE 24 JANVIER 2021, PLACE JEAN FERRAT (métro Ménilmontant – ligne 2), À 15H00.
C’est ensemble et seulement ensemble que nous vaincrons !
Campagne unitaire pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah
Contact : [email protected]
GEORGES ABDALLAH,
UN PRISONNIER D’EXCEPTION
Georges Abdallah est un militant communiste libanais qui, au sein de son organisation, les Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), a lutté contre les criminels impérialistes et leurs alliés sionistes.
Il s’est engagé dès la fin des années soixante dans la résistance palestinienne et libanaise contre la colonisation et l’occupation sionistes.
Arrêté à Lyon le 24 octobre 1984, il est condamné à 4 ans de prison, puis en 1987 à la réclusion à perpétuité par un tribunal spécial, pour complicité dans l’exécution d’un agent des services secrets israéliens et d’un attaché militaire états-unien.
Le montage policier et judiciaire qui a permis sa condamnation a depuis été dénoncé par de hauts personnages de l’État.
En 2003, la juridiction de Pau autorise sa libération, mais sur ordre du ministre de la Justice suite à une intervention des États-Unis, l’appel du procureur général fait annuler cette décision.
En 2009, la cour d’appel rejette une nouvelle fois une demande de libération conditionnelle.
En 2012, Georges Abdallah dépose une nouvelle demande de libération. Lors d’une visite officielle en France, le premier ministre libanais réaffirme l’accord de son pays pour le retour de Georges Abdallah.
En novembre 2012, le tribunal d’application des peines donne un avis favorable à sa libération, en l’attente d’un arrêté d’expulsion… que Valls, ministre de l’Intérieur, refuse de signer. Le 4 avril 2013, après trois ajournements, deux appels et un recours en cassation, la demande de libération de Georges Abdallah est déclarée irrecevable.
Le 5 novembre 2014, une nouvelle demande de libération est déclarée “irrecevable” au motif qu’il n’avait pas fait préalablement l’objet d’un arrêté d’expulsion. La cour d’appel confirme ce jugement le 26 février 2015.
Sa peine de sûreté étant accomplie depuis 1999, Georges Abdallah est pourtant libérable depuis plus de 21 ans.
La justice française, aux ordres d’un gouvernement soucieux de préserver les intérêts impérialistes français au Moyen-Orient, maintient Georges Abdallah en prison depuis 37 ans. Aujourd’hui, il est le plus ancien prisonnier politique en Europe.