Tuesday, 1 May
11:00 am
Carre de Moscou
rue de Moscou
Brussels, Belgium
Facebook: https://www.facebook.com/events/351568548668542/
All over the world, the resistance of the exploited responds to the attacks of the exploiters. Ten years after the “2008 crisis”, these offensives succeed one after the other, supervised by successive governments, either social-democrats, or liberals and Flemish nationalists. Capitalism claims to lead us out of “crisis”, while it has never stopped causing it.
Each year, capitalism imposes harsher work rates, more precarious conditions on workers, and an always more unsustainable marginalisation for those who are pushed out of the life-raft. Whether it declares himself in crisis or not, he keeps asking us for more work every week and more flexibility. When he achieves to terrorise the exploited with the spectre of social exclusion, he replaces them with automatic checkouts like at Carrefour supermarket, he forces them to transform themselves into false self-employed as Deliveroo. For those who are excluded, it still reinforces controls, marginalisation, precariousness, impoverishment and with the collaboration of trade union bureaucracies.
Inside the Fortress Europe, the Islamist scarecrow allowed the imposition of a permanent state of emergency, widespread surveillance, simplified judicial or extrajudicial searches (such as new home visits), systematic filing of all those who resist the established order. Only A few days were needed for Belgium to use its anti-terrorist legislation to extradite Belgian-Turkish militant Erdal Gokoglu to Germany, where he will be tried for fighting against Erdoğan’s fascist regime. States are increasingly systematising the filing, jailing, and deportation of undocumented migrants, even when they are sent back to hunger, torture, prison, war, and death.
Outside of the fortress, the imperialist forces keep tearing the “dominated” countries apart. From Maghreb and Africa to the Middle East, they continue to sow desolation through Libya, Syria, Iraq, Palestine and Yemen. The Kurdish, Arab, Syriac and many other peoples are victims of the savagery of the Turkish state in its attack against Afrin and Rojava. An attack waged with the blessing of American, Russian, and European imperialism, which demonstrates (but nobody doubted it) that the brief conjectural alliance with the Kurdish forces against Daesh was only a tactical episode. Its strategic alliances, imperialism reserves them to the most reactionary forces, petro-monarchies or Salafist movements.
Reformists and social-democrats will organise -as each year- a May First “Festival” to hide the fact that we don’t need to party, we need to struggle. We need to build the unity of the revolutionary forces through the unity of the class of exploited, denouncing the exclusion of racialised, the deportation of undocumented migrants, and the male domination. Dividing our class is a priority for the dominant class, and its governments are borrowing from fascist movements a wide part of their agenda. The direct solidarity movement towards the undocumented migrants and the liberation of the speech of women confronted to sexist violence show us that the resistance is possible.
The time now is for solidarity, with all who struggle, all who are jailed for practising their revolutionary ideals. They are thousands, buried alive, testifying every day to the capitalist ferocity, testifying to the current search for new revolutionary advances.
Let’s struggle against fascism, racism and patriarchy, against capitalism and its States! Solidarity with the struggling peoples, with the struggling workers, with the political prisoners. Let’s organise the revolutionary side!
Français:
Toutes les infos sur le site www.1mai.xyz
Partout dans le monde, les résistances des exploité.e.s répondent aux attaques des exploiteurs. Dix ans après la “crise de 2008”, ces offensives se succèdent, encadrées par les gouvernements successifs qu’ils soient sociaux-démocrates, ou libéraux et nationalistes flamands. Le capitalisme prétend dépasser la “crise”, alors qu’il n’a jamais cessé de la porter.
Chaque année, le capitalisme impose des cadences plus dures, des conditions plus précaires aux travailleuses et aux travailleurs, et une marginalisation plus insoutenable pour ceux et celles qui sont poussé.e.s hors du radeau. Qu’il se déclare en crise ou non, il ne cesse de nous demander plus de travail chaque semaine et plus de flexibilité. Lorsqu’il achève de terroriser les exploité.e.s avec le spectre de l’exclusion sociale, il les remplace par des caisses automatiques comme à Carrefour, il les force à se transformer en faux-indépendants comme à Deliveroo. Pour ceux et celles qui sont exclu.e.s, il renforce toujours les contrôles, la marginalisation, la précarisation, la paupérisation, avec la collaboration des bureaucraties syndicales.
À l’intérieur de la forteresse Europe, l’épouvantail islamiste a permis l’imposition d’un état d’urgence permanent, d’une surveillance généralisée, de perquisitions judiciaires ou extra-judiciaires simplifiées (comme les nouvelles visites domiciliaires), du fichage systématique de tou.te.s ceux et celles qui résistent à l’ordre établi. La Belgique n’a mis que quelques jours à utiliser ses législations anti-terroristes pour extrader le militant belgo-turc Erdal Gokoglu vers l’Allemagne, où il sera jugé pour avoir lutté contre le régime fasciste d’Erdogan. Les États systématisent toujours plus le fichage, l’enfermement et la déportation des sans-papiers, même lorsque cela les renvoie vers la faim, la torture, la prison, la guerre et la mort.
En-dehors de la forteresse, les forces impérialistes continuent à s’arracher les pays “dominés”, du Maghreb à l’Afrique et au Moyen-Orient, continuant à semer la désolation à travers la Lybie, la Syrie, l’Irak, la Palestine, le Yemen. Les peuples kurde, arabe, syriaques et tant d’autres, sont victimes de la sauvagerie de l’État turc, dans son attaque contre le Canton d’Afrin et contre le Rojava. Attaque menée avec la bénédiction des impérialismes américain, russe, européen, ce qui démontre (mais personne n’en doutait) que la brève alliance conjoncturelle avec les forces kurdes face à Daesh n’était qu’un épisode tactique. Ses alliances stratégiques, l’impérialisme les réserve aux forces les plus réactionnaires, pétromonarchies ou mouvements salafistes.
Les réformistes et les sociaux-démocrates organiseront comme chaque année une “fête” du Premier Mai pour occulter que l’heure n’est pas à la fête, mais au combat. Nous devons construire l’unité des forces révolutionnaires à travers l’unité de la classe des exploité.e.s, en dénonçant l’exclusion des racisé.e.s, l’expulsion des sans-papiers et la domination masculine. Diviser notre classe est une priorité de la classe dominante, et ses gouvernements successifs reprennent pour ce faire à leur compte des pans entiers de l’agenda des mouvements fascistes. Le mouvement de solidarité directe avec l’hébergement de sans-papiers et la libération de la parole des femmes confrontées aux violences sexistes montrent que la résistance est possible.
L’heure est aussi à la solidarité, avec tou.te.s celles et ceux qui luttent, avec tou.te.s celles et ceux qui sont emprisonné.e.s pour avoir mis en pratique les idéaux révolutionnaires. Ils et elles sont des milliers, enterré.e.s vivant.e.s, à témoigner chaque jour de la férocité capitaliste, à témoigner de la recherche actuelle de nouvelles avancées révolutionnaires.
Luttons contre le fascisme, le racisme et le patriarcat, contre le capitalisme et ses États !
Solidarité avec les peuples en lutte, avec les travailleurs et travailleuses en lutte, avec les prisonnièr.e.s politiques. Organisons le camp révolutionnaire !
La manifestation du “1er Mai Révolutionnaire” démarrera de Saint-Gilles (devant l’église) pour rejoindre la manifestation “1er Mai de Lutte” appelée par la CGSP ALR (https://www.facebook.com/
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Nederlands:
Over de hele wereld reageert het verzet van de uitgebuite op de aanvallen van de uitbuiters. Tien jaar na de ‘crisis van 2008’ volgen deze offensieven elkaar op, begeleid door opeenvolgende regeringen, of het nu gaat om sociaal-democraten, of Vlaamse liberalen en nationalisten. Het kapitalisme beweert de “crisis” te overschrijden, terwijl het nooit is gestopt met het dragen ervan.
Elk jaar, legt het kapitalisme hardere ritmes, onzekerdere voorwaarden aan de arbeidsters en de arbeiders, en een ondraaglijkere marginalisering voor degenen die er niet bijhoren. Dat het zo gezegd crisis is of niet, het kapitalisme vraagt ons om meer te werken en om meer flexibel te zijn. Wanneer het stopt om de uitgebuite te terroriseren met de sociale uitsluiting, vervangt het kapitalisme ze door automatische kassa’s zoals bij Carrefour, hij verplicht ze om een zelfstandig statuut aan te nemen zoals bij Deliveroo . Voor degenen die uitgesloten zijn, versterkt het altijd de controles, de marginalisering, de onzekerheid, de verarming, met de medewerking van de vakbondsbureaucratie.
Binnen fort Europa, heeft de islamitische vogelverschrikker de mogelijkheid gemaakt om een permanente noodtoestand, een veralgemeend toezicht, vereenvoudigde rechterlijke of extra-strafrechelijke huiszoekingen (zoals de nieuwe huiszoekingen), of systematische registratie van degenen die zich tegen de opgestelde orde verzetten toe te laten. België heeft in een zeer korte tijd zijn antiterroristische wetgevingen al gebruikt om de belgo-Turkse militant Erdal Gokoglu aan Duitsland uit te leveren, waar hij zal veroordeeld worden omdat hij de fascistische regering van Erdogan heeft bestreden. De Staten maken meer en meer gebruik van registraties, opsluiting en de deportatie van personen zonder papieren, zelfs wanneer ze naar de honger, de foltering, de gevangenis, de oorlog en de dood terug worden gestuurd.
Buiten dit fort blijven de imperialistische machten zich de onderdrukte landen van Maghreb tot in Afrika en het Midden-Oosten op eisen, door Lybïe, Syrië, Irak, Palestina, Yemen te verwoesten. De Koerdische, Arabische volkeren, Syriaken en anderen zijn slachtoffers van de wreedheid van de Turkse Staat, in zijn aanval tegen het Kanton van Afrin en Rojava, een aanval met de zege van de Amerikaanse, Russische, Europese imperialismen, wat het aantoont dat de korte conjuncturele alliantie met de Koerden tegenover Daesh slechts een tactische gebeurtenis was. Het imperialisme maakt allianties met de meest reactionaire krachten, benzine monarchieën of salafistische bewegingen.
De reformisten en de sociaal-democraten zullen zoals ieder jaar „”een feest“ van de eerste Mei organiseren om het feit te verdoezelen dat het niet de moment is om te feesten, maar om te vechten. Wij moeten de eenheid van de revolutionaire krachten opbouwen door de eenheid van de klasse van uitgebuite mensen te versterken, om de uitsluiting van minderheden, de uitwijzing van de personen zonder papieren en de patriarchaat aan te kaarten. Onze klasse verdelen is een prioriteit van de dominerende klasse, en de opeenvolgende regeringen nemen dan ook steeds meer de gehele zijden van de agenda van de fascistische bewegingen. De bewegingen van de rechtstreekse solidariteit met het onderdak bieden van personen zonder papieren en deliberalisering van het woord van de vrouwen die met het sexistische geweld worden geconfronteerd, tonen aan dat de weerstand mogelijk is.
Het is eveneens het uur voor solidariteit, met degenen die strijden, met degenen die gevangenen zitten omdat ze de revolutionaire idealen in de praktijk hebben gezet. Ze zijn met duizenden, levend begraven, degene die elke dag over de kapitalistische wreedheid kunnen meespreken.
Vecht tegen het fascisme, het racisme en het patriarchaat, tegen het kapitalisme en zijn staten!
Solidariteit met de volkeren in strijd, de arbeid(st)ers en de politieke gevangenen. Organiseer een revolutionair kamp!
De manifestatie van “de eerste revolutionaire Mei“ zal van Sint-Gillis starten om met de manifestatie “eerste Mei strijd“ samen te voegen die door een groep van het ABVV georganisseerd wordt .
(https://www.facebook.com/