Thursday, 22 November
8:00 pm
Cinematheque de Toulouse
69 rue du Taur
Toulouse, France
Facebook: https://www.facebook.com/events/256529181706011/
Rally in front of the Cinematheque de Toulouse:
We call on the directors of the Théâtre Garonne and the Cinémathèque de Toulouse not to condone Israeli apartheid. Renounce this dishonorable sponsorship!
The blood of Palestinians in Gaza was not yet dry when the “France-Israel Season” was inaugurated in Paris on 5 June, three weeks after the bloody repression of the Great Return March in Gaza. This whitewashing operation for the State of Israel is shameful and indecent by its very nature.
However, the Théâtre Garonne and the Cinémathèque de Toulouse have planned several shows and screenings in the second half of November, labeled as part of the “France-Israel Season.” They are participating in this attempt to restore the image of the Israeli state, somewhat tarnished by its policy of daily brutality against the Palestinians and its status as an exporter of arms and repressive securitization.
This is a state which has dispossessed the Palestinian people of their land for 70 years and continues without hesitation its occupation, colonization, blockade of Gaza, and much more. It completely destroyed the Al-Mishaal Cultural Center in Gaza on 9 August.
In July, it officially declared its status as a apartheid state with the passage of the so-called “nation-state law,” proclaiming the land to be the state of all Jewish people around the world while excluding the rights of Palestinians in Israel, whose language was also stripped of its official character. On that occasion, conductor Daniel Barenboim said that he was ashamed of being Israeli.
In a petition published on 4 May, 80 personalities from the cultural world, including Annie Ernaux, Jean-Luc Godard, Maguy Marin, Alain Damasio and Ernest Pignon-Ernest, declared: “In solidarity with the Palestinians, we refuse to appear in these events, we will not participate in the France-Israel Season and we call on others to not participate in any form whatsoever.”
A few days later, a petition from academics demanded the cancellation of the “festivities”: “How indeed could we act as if nothing had happened? As if dozens of young people had not been murdered with premeditation? As if hundreds of protesters demanding only respect for their fundamental rights had not been crippled for life? As if the Gaza ghetto does not run the risk of being liquidated, with the complicity, active or passive, of the international community?”
Rassemblement devant la cinémathèque de Toulouse :
MM. les Directeurs du Théâtre Garonne et de la Cinémathèque de Toulouse, ne cautionnez pas l’apartheid israélien. Renoncez à ce parrainage déshonorant !
Le sang des Palestiniens n’était pas encore sec, que la « Saison France-Israël » était inaugurée à Paris le 5 juin soit trois semaines après la répression sanglante de la « Grande Marche du Retour » à Gaza. Cette opération de blanchiment de l’État d’Israël est indécente dans son existence même et scandaleuse.
Pourtant, le Théâtre Garonne et la Cinémathèque de Toulouse ont prévu pour la deuxième quinzaine de novembre des spectacles et projections labellisés « Saison France-Israël » et participeront ainsi à la tentative de redorer le blason de l’État d’Israël, passablement terni par sa politique chaque jour plus dure à l’encontre des Palestiniens et son statut de start-up nation du sécuritaire.
Un Etat qui :
dépossède le peuple palestinien de sa terre depuis 70 ans, poursuit sans freins l’occupation, la colonisation, le blocus de Gaza,
a détruit totalement le 9 août le centre culturel Al-Mishal à Gaza,
a officialisé en juillet son statut d’État d’apartheid, par la loi « Israël–Etat nation du peuple juif » qui recrute tous les Juifs du monde en excluant les Palestiniens d’Israël, dont la langue est déchue de son caractère officiel. Le chef d’orchestre Daniel Barenboim a déclaré à cette occasion qu’il avait honte d’être israélien.
Dans une pétition publiée le 4 mai, 80 personnalités du monde de la culture, parmi lesquelles Annie Ernaux, Jean-Luc Godard, Maguy Marin, Alain Damasio et Ernest Pignon-Ernest, déclaraient : « Par solidarité avec les Palestiniens, nous refusons de figurer dans cette vitrine, nous ne participerons pas à la Saison France-Israël et nous appelons à ne pas y participer sous quelque forme que ce soit. »
Quelques jours plus tard, une pétition d’universitaires demandait l’annulation des « festivités » : « Comment en effet pourrions-nous faire comme si de rien n’était ? Comme si des dizaines de jeunes n’avaient pas été assassinés de manière préméditée ? Comme si des centaines de manifestants demandant seulement le respect de leurs droits fondamentaux n’avaient pas été estropiés à vie ? Comme si le ghetto de Gaza ne courait pas le risque d’être purement et simplement liquidé, avec la complicité, active ou passive, de la communauté internationale ? »